Barber - Agnus Dei
Samuel Barber - Agnus Dei
Matthew Curtis ici
avec partition ici
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un article de wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adagio_pour_cordes
Analyse
L'œuvre utilise une forme d'arc : une mélodie ascendante semblable à une marche est inversée, étendue et soumise à des variations.
Le long flot de la ligne mélodique se déploie librement au sein de l'ensemble des cordes, par exemple, la première section de l'Adagio commence par la cellule mélodique principale jouée par les premiers violons, mais s'achève avec sa reprise par les altos, transposée en quinte. Les altos poursuivent une variation sur la cellule mélodique dans la deuxième section, les contrebasses restent silencieuses, y compris sur la section suivante. La section médiane étendue commence par le jeu principal des violoncelles dans une tessiture de mezzo-soprano. Au fur et à mesure que la section se construit, l'ensemble des cordes monte dans la gamme jusqu'à son registre le plus élevé, culminant dans un pic fortissimo-forte immédiatement suivi d'un silence. Une brève série de cordes élégiaques sert de coda pour cette partie de l'œuvre, et réintroduit les contrebasses. La dernière section est une reprise du thème d'origine, avec une inversion de la deuxième partie de la cellule mélodique, jouée à l'unisson par les premiers violons et les altos. La pièce se termine avec les premiers violons rejouant lentement les cinq premières notes de la mélodie dans un registre d'alto, soutenant la dernière note après un bref silence et la diminution progressive de l'accompagnement. L'adagio de Barber a quelques ressemblances avec l'adagietto de la Symphonie n° 5 de Mahler.
Samuel Osborne Barber est issu d’une famille de musiciens. Il commence le piano dès l’âge de 7 ans et s’essaie à la composition. A 14 ans, il entre au Curtis Institute of Music de Philadelphie. Il en devient professeur d’orchestration en 1932. En 1935, il intègre l’Académie Américaine de Rome. Il y compose sa 1ère Symphonie, dont la création va le faire remarquer au Festival de Musique Contemporaine de Salzbourg. Mais c’est grâce à une œuvre de musique de chambre que Samuel Barber accède à une notoriété mondiale. Sur les conseils de Toscanin i, il arrange, en 1938, le second mouvement de son quatuor à cordes, pour orchestre à cordes. Créée la même année par le chef italien, l’Adagio de Barber devient ainsi une des œuvres les plus populaires au monde, régulièrement jouée lors de funérailles officielles. En 1942, l’Armée de l’Air Américaine lui commande sa 2ème Symphonie, dont il ne gardera que le second mouvement, Night flight. En 1946, il compose un ballet pour la danseuse Martha Graham qui aboutit finalement à la suite d’orchestre, Medea. Son opéra, Vanessa, sur un livret de Menotti, lui apporte son premier Prix Pulitzer en 1958. Le second vient quatre ans plus tard, pour son Concerto pour piano.
Samuel Barber en 6 dates :
1932 : commence à enseigner au Curtis Institute of Music de Philadelphie
1935 : Prix de Rome Américain
1944 : création de la Symphonie n° 2 par Koussevitzky à Boston
1958 : Prix Pulitzer pour son opéra Vanessa
1959 : nommé Docteur Honoris Causa à l’Université de Harvard
1962 : Prix Pulitzer pour son Concerto pour piano
Samuel Barber en 6 oeuvres :
1933 : School of scandal, ouverture
1937 : Symphonie n° 1
1938 : Adagio pour cordes
1946 : The Serpent heart, musique de scène et sa suite d’orchestre Medea
1957 : Vanessa, opéra sur un livret de Menotti
1966 : Antony and Cleopatra, opéra
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